August 22, 2021

La nostalgie de la rentrée

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La nostalgie de la rentrée

Ça y est, ça sent la rentrée! Une de mes périodes préférées de l’année.

Fin août, j’ai toujours été envahie de cette nostalgie prérentrée. Tout le long de mon parcours scolaire, j’avais la naïveté de croire que je ferais assidûment mes lunchs si j’étais bien préparée. Je partais donc à la recherche de la boîte à lunch idéale, celle parfaitement compartimentée qui me motiverait à me faire des lunchs élaborés jusqu’à la fin des classes, lunchs tirés des palmarès de recettes originales et de collations hyper santé.

Aussi, j’aimais énormément le rituel associé à la préparation d’une nouvelle année. Choisir ses effets scolaires, son nouvel agenda, la papeterie idéale, celle qui me rendrait si productive ainsi que les bons crayons, ceux qui me motiveraient à prendre assidûment des notes et faire des to-do list de feu.

Bref, j’ai toujours adoré l’école, particulièrement mes études postsecondaires. Tellement, que si je pouvais j’irais à l’école toute ma vie, pas nécessairement pour apprendre un métier, mais pour élargir mes connaissances, faire des rencontres, m’ouvrir sur le monde.

Je l’avoue, j’aime la routine, jusqu’en novembre. Au mois de novembre, ce n’est pas compliqué, je n’aime plus rien, une chance que Noël n’est pas loin devant, sinon je ne verrais plus aucune raison de vivre dans cette noirceur et cette froideur. Éternelle victime de déprime saisonnière.

Aujourd’hui, en ce 22 août, c’est bien différent. Pas de rentrée pour moi, je travaille de la maison, les enfants vont à la garderie, donc même pas besoin de faire une Ricardo de moi-même.

Cette année, ce sera tout de même une rentrée particulière, une plus émotive, car ce sera la première rentrée de notre cocotte à la garderie et la dernière de notre garçon!

Je sais que c’est cliché et je me sens comme une vieille matante, mais je n’en reviens tout simplement pas que l’an prochain mon garçon entrera à la maternelle! Ça a passé si vite.  Il me semble qu’ hier, je quittais la pouponnière en pleurs, maudissant la société : « Comment c’est possible de laisser les autres éduquer mon enfant pendant que moi, je vais travailler ? Dans quel monde vit-on? ». C’était avant de comprendre que tout le monde s’habituerait très bien à la situation. Aujourd’hui, Édouard est triste la fin de semaine de ne pas pouvoir aller à la garderie…

Bref, mon petit hérisson sera d’ici 10 jours un Castor! Les Castors sont les plus grands de la garderie. Et la petite cocotte fera sa grande entrée, avec ses deux premières dents qui ne demandent qu’à percer. Ciel!

Il me reste une semaine pour reprendre le dessus sur mes émotions et accepter que passer trente ans, la vie, ben elle file à une allure démesurée et que c’est à nous d’en tirer le maximum au moment présent. Je dois faire vite avant que novembre arrive!

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